The Damn Art et l’importance des histoires

Dans le studio de Goran Go Edition Nr.17

Un voyage sans conneries d’Art Hoarder
à Canvas Slinger

Ainsi, à l'époque où j'ai commencé ma petite collection d'art, ce ne sont pas seulement les jolies images qui m'ont attiré ; c'étaient les foutues histoires derrière eux. Ces artistes ne se contentaient pas d'éclabousser de la peinture ; ils versaient leur âme sur la toile, et j'étais là pendant toute cette belle et désordonnée affaire.

La vérité brute de mon collectionneur sera honnêtement que j'étais obsédé par les histoires que ces monstres artistiques avaient à raconter. Parfois, la distance et le temps étaient souvent des douleurs colossales, faisant de ces discussions un régal rare. Mais bon, bienvenue au 21ème siècle, où nous avons la technologie nécessaire pour nous glisser dans l'histoire de la vie de n'importe quel artiste depuis le confort de notre foutu canapé et aujourd'hui, dans ce freak-show, c'est comme ça (je pense...)

Au bon vieux temps, Edith Piaf, cette chanteuse française badass qui a transformé sa vie en or pur, a dit quelque chose comme : « Utilisez vos défauts, utilisez vos défauts ; alors tu vas être une star . " et bon sang, ce n'est pas le meilleur conseil que quiconque dans ce cirque artistique puisse suivre.

Embrassez votre bizarre, votre bizarre, votre connerie, et brillez comme le diamant fou que vous êtes - (tout le mérite revient à Sia pour le truc du diamant, je l'aime jusqu'aux os, quel talent une artiste incroyable)

Pour parler de The Artistic Rat Race il faudra un millénaire mais en bref : Le monde de l'art d'aujourd'hui ? C’est une foutue jungle, débordante d’art dont on ne sait quoi faire. Vous pensez que vous pouvez simplement vous lancer et devenir la prochaine grande nouveauté ? Ha! Bonne putain de chance. La sauce secrète, mes amis, c'est d'être vous sans aucune excuse. Vissage.

Le Baptême du Feu de l'Artiste : Moi, devenir artiste ? C'était comme sauter de la poêle à frire dans le feu. L'art ne consiste pas seulement à faire de la jolie merde. C'est une bagarre – avec la société, avec la vie, avec des traumatismes fous, des douleurs et avec ses propres démons. Et non, je n’étais pas un prodige créant des chefs-d’œuvre. Il a fallu du sang, de la sueur et beaucoup de larmes pour arriver là où je suis aujourd'hui.

Je ne supporte pas les schmoozers d'art, vous connaissez un peu quelqu'un qui sait parler aux gens de manière amicale, surtout pour obtenir ce qu'ils veulent, le monde en est plein. Ne vous méprenez pas, je ne participe pas à toutes les soirées arty ou vernissages de galeries prétentieux. Je recherche la vraie affaire : des discussions brutes et non filtrées avec les artistes, la visite de leurs sanctuaires de création, le ressenti de ce bourdonnement électrique à l'ouverture d'un spectacle.

C'est comme entrer pour la première fois dans un atelier d'artiste, c'était comme la promenade lunaire de Neil Armstrong, et je ne peux m'empêcher de rire en pensant : "Eh bien, cela pourrait être un tout petit pas pour moi, mais bon, un pas de géant pour l'art- gentil!" Pour moi, c'est ce qui est bien, et le reste, eh bien, je trouve ça boooooooorrrrrriinggg. Mais bon, son art repose avant tout sur cette expérience personnelle.

Alors, ces montagnes russes de collectionneur d’art à fou de peinture ? Ça a été une sacrée aventure. Chaque pièce que j'ai accrochée ou assemblée n'est pas seulement de l'« art » ; c'est un morceau d'une histoire beaucoup plus grande, foutue et belle. Il s'agit de saisir la vie par les couilles et de la peindre avec vos propres couleurs folles, quelles que soient ces couleurs.

Restez audacieux, restez fidèle et faites le travail nécessaire pour devenir vous-même.

Maintenant, ne soyez pas timide, invitez-moi dans votre studio et parlons art !