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Dans le studio de Goran Go Edition Nr.11

Pourquoi le placement parfait est si récent au siècle dernier...

Art suspendu

Hier, j'ai parlé un peu du cadrage qui bien sûr ne peut pas être expliqué dans un seul article de blog mais aujourd'hui j'aimerais aborder l'art d'accrocher des tableaux - une pratique séculaire où le placement parfait était autrefois aussi vénéré que la recette secrète de biscuits de votre grand-mère.

L’art d’accrocher des tableaux, en tant qu’aspect reconnu de la décoration intérieure et des pratiques culturelles, a évolué au fil des siècles. L'histoire de l'exposition d'art dans des espaces privés, comme les maisons, a pris de l'importance au cours de la Renaissance en Europe, entre le XIVe et le XVIIe siècle. Cette période marque un changement important dans la manière dont l’art est perçu et apprécié.
pose de cadres muraux

L'exposition d'art remonte à l'Antiquité, l'art plus formalisé et plus réfléchi consistant à accrocher des tableaux, en particulier dans le contexte de la décoration intérieure et des collections personnelles, s'est développé de manière importante au cours de la Renaissance et a considérablement évolué au cours des siècles suivants.

Pour moi, le souvenir des murs des différents endroits où j'ai vécu au cours des deux dernières décennies me rappelle à quel point cette tâche était importante à la fois pour moi et pour mon art. J'ai toujours pensé que tout devait être aligné avec une parfaite symétrie. Aujourd’hui, cependant, je pourrais dire qu’adhérer strictement aux règles traditionnelles d’accrochage d’œuvres d’art est aussi excitant que de regarder la peinture sécher. Les alchimistes, dans leur quête incessante de la pierre philosophale, trouveraient peut-être de la joie dans une telle minutie, mais pour le reste, c'est très peu probable.

L’art du désarroi astucieux :

Qui a dit que l’art devait être accroché comme un enfant bien élevé sur une photo d’école ? Il n'y a pas de règles officielles, ou peut-être que je n'en ai pas entendu parler… Les murs les plus captivants sont ceux qui crient : « J'ai fait à ma façon », avec un clin d'œil fou. Nous parlons d'arrangements aussi inattendus que de trouver un ananas dans votre boîte à outils. Imprévisible? Oui. Fabuleux? Absolument! Bizarre? Bon sang ouais !

Règle n°1 : les peintures vont sur les murs (ou pas) :

Bien sûr, accrocher vos tableaux aux murs est une solution. Mais pourquoi limiter vos murs alors que vos sols réclament de l’attention ? Appuyez cette œuvre d'art contre les manteaux de cheminée, posez-la avec désinvolture sur des chaises ou même placez-la en équilibre sur votre chat (je plaisante, ne faites pas ça). Cette approche ajoute non seulement un charme original à votre espace, mais évite également à vos murs de ressembler à du fromage suisse. J'ai même utilisé la technique de l'accrochage au plafond, en utilisant un grand tableau comme mur de séparation entre les deux pièces, et le résultat était bluffant.

Règle n°2 : La symétrie est reine (mais détrônons-la) :

La symétrie a sa place, mais elle n'est pas ici. Votre mur n’est pas un problème mathématique ; c'est une toile pour votre créativité. Mélangez-le avec des arrangements asymétriques plus imprévisibles qu’une météo. C'est comme jouer à Tetris avec votre art, sauf qu'il n'y a pas d'écran « Game Over », juste des possibilités infinies et tout se passe. Libérez cette créativité !

Règle n°3 : Le niveau des yeux est le seul niveau (qui dit ?) :

Les traditionalistes vous diront d’accrocher l’art à la hauteur des yeux. Mais pourquoi se limiter à une seule hauteur ? C'est comme ne manger que de la glace à la vanille pour le reste de sa vie. Ennuyeux! Accrochez quelques pièces en bas, d'autres en hauteur – créez une montagne russe visuelle pour vos yeux. C'est l'équivalent du jazz en matière de décoration d'intérieur : tout tourne autour des endroits où on ne l'attend pas.

Règle n°4 : s'en tenir à un thème (ou pas) :

Coordonner l’art ? Bien sûr, c'est une façon de procéder. Mais pourquoi ne pas mélanger la renaissance avec le pop art, ou l’impressionnisme avec le street art ? C'est comme un cocktail où tout le monde est invité : plus c'est éclectique, plus on est de fous.

Alors voilà, amis briseurs des règles de l’art. N'oubliez pas qu'en matière d'art suspendu, la nouvelle règle est qu'il n'y a pas de règles, juste des opportunités pour un peu de chaos créatif. Vos murs sont votre terrain de jeu, alors allez-y, soyez rebelle et laissez-vous aller à vos idées. Après tout, dans le monde de l’art, il vaut mieux être un original décalé qu’une impression prévisible.

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