Des selfies...
Dans le studio de Goran Go Edition Nr.16
Le mot « putain » est utilisé 15 fois dans les textes alors attention il est lourd en jurons.
Aussi à une vitesse de 250 mots par minute, il faudrait environ 3,2 minutes pour lire l’intégralité du texte. Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’une estimation approximative et que les temps de lecture réels peuvent varier.
Le premier selfie connu, pris par Robert Cornelius en 1839, montre à quel point nous avons progressé en matière de technologie. Ce pionnier américain de la photographie a installé son appareil photo à l'arrière du magasin familial à Philadelphie et s'est pris en photo. Avance rapide de 184 ans, et quelle merde de changements nous avons vu.
Cet exploit était énorme, compte tenu de l’état rudimentaire des débuts de la photographie, rien à voir avec la merde folle que nous avons aujourd’hui. La photo de Cornelius est souvent citée comme l'une des premières photographies d'autoportrait – essentiellement, un putain de selfie.
Et n'oublions pas ces connards ennuyeux hautement qualifiés qui appliquent tous les filtres possibles sur leur photo déjà retouchée, donc à la place d'un être humain normal, nous regardons un étrange cinglé métis japonais venu de l'espace. Et s'il vous plaît, ne parlons pas de ces individus spéciaux aux Jeux olympiques qui ont 500 photos dans leur galerie Facebook. Littéralement.
Les selfies... où l'art rencontre le narcissisme, sont un mélange foutu d'autoportrait traditionnel et de notre culture du selfie numérique. Ils ont suscité de nouveaux débats à la fois dans le monde de l'art et dans la vie quotidienne, de l'évolution de l'autoportrait à leur rôle dans les expositions d'art.
Personnellement, je pense que tous les selfies sont la putain d’épidémie de vanité de l’ère moderne. Combien de fois as-tu besoin de voir ton visage chaque jour ? Tu n'en as pas marre ? Trois contrôles au miroir ne vous suffisent pas ?
Je déteste les selfies, probablement parce qu’ils n’ont jamais été mon putain de fort. Mais ici, dans le monde narcissique d’aujourd’hui, nous mesurons notre valeur en termes de likes, et je me demande si mon chat imaginaire me juge. Ne me juge pas, je sais que je n'ai pas de chat.
Même si personne n'en a rien à foutre de mon discours, soigner une gueule de bois du réveillon du Nouvel An m'a fait réfléchir : combien de putains de secondes précieuses sont perdues à capturer ce selfie « parfait » ? Cet art, aussi étranger pour moi que la physique quantique pour un enfant en bas âge, semble être un braquage ridicule de mon époque.
Alors, combien de temps prend un bon selfie ? Pour un Joe ou une Jane moyen, d'après mes calculs ringards, environ 3 bons selfies par jour, à raison de 8,5 minutes chacun.
Cela représente 155 heures par an. Putain de fou, non ?
Je me demandais, combien de livres puis-je lire pendant cette période ? J'étais un enfant plutôt étrange. J'avais un faible pour la lecture. Et à cette époque, je livre en moyenne une semaine, parfois même deux...surtout si je suis préparé – oui, même dans un monde où certains sont fétichistes des pieds et pornographiques, WE les page flippers existent toujours.
J'ai une liste de livres et mes heures de lecture :
- « Comment parler à n'importe qui » de Leil Lowndes - 10-11 heures.
- «Atomic Habits» de James Clear - 8-10 heures.
- « Père riche, père pauvre » de Robert Kiyosaki et Sharon Lechter - 8 à 10 heures.
- «Le club de 5 heures du matin» de Robin Sharma - 8 à 10 heures.
- « Les 48 lois du pouvoir » de Robert Greene - 11-14 heures.
- « Les 7 habitudes des personnes très efficaces » par Stephen R. Covey - 9-12 heures.
- « Faites votre lit » de l'amiral William H. McRaven - 3-4 heures.
- «L'art subtil de s'en foutre» de Mark Manson - 5 à 7 heures.
- « Réfléchissez et devenez riche » de Napoléon Hill - 6-7 heures.
- « Le pouvoir de l'habitude » de Charles Duhigg - 9-11 heures.
- « 12 règles pour la vie » de Jordan Peterson - 11-14 heures.
- « Le principe 80/20 » de Richard Koch - 7 à 9 heures.
- « Le corps en 4 heures » de Timothy Ferriss - 15-18 heures.
- «Ne jamais obtenir un vrai travail» de Scott Gerber - 6 à 7 heures.
Cela représente environ 65,8 heures de lecture, contre 155 heures en selfies. 89,2 heures de plus sur ces conneries.
Et parlons d'art. Bien que les selfies n'aient pas la profondeur des autoportraits traditionnels, ils constituent un phénomène culturel très important, mettant en lumière l'expression de soi contemporaine et les valeurs sociétales. Ouais, les valeurs.
Peut-être que lancer la nouvelle année en abandonnant ces absurdités de selfie pourrait nous propulser vers des activités plus intéressantes. Mais là encore, qu'est-ce que j'en sais, bordel ?
Cet article a pris deux heures à écrire. Cela peut sembler du gaspillage, mais si cela incite même l'un de vous, accros au selfie, à repenser sa merde, alors cela en vaut la peine. Changer une perspective peut faire toute la différence.
Putain, ce n'est peut-être pas un tel gaspillage après tout.